samedi 8 août 2015

Première sortie

Donc on y est. Après avoir passé beaucoup de temps à collecter des informations, des pièces et des tas d'autres choses concernant ce vélo, après avoir passé une journée complète à assembler et redonner vie à ce cadre, nous voilà, lui et moi, sur le goudron pour cette première sortie.

Très égoïstement j'ai voulu faire cette première sortie seul, comme un véritable rendez-vous . Cela devait être notre moment :-)
Riche de tous les conseils de mes copains de restauration et d'un sac à dos d'outils pour ajuster si besoin pendant la sortie, me voici parti à la source de ce début d'aventure… notre fameux Col de Garde toulonnais.

Le Col de Garde est une petite bosse à 390m alt. sur la route du Mont Caume qui lui est à 800m alt env. A première vue, le Col de Garde n'a l'air de rien, par rapport à ses trois grands frères qui l'entourent (le Mont Caume, le Mont Faron et le Mont Coudon), mais symboliquement c'est la première colline que j'ai grimpée. Je voulais donc refaire ce parcours avec le Tigra, un peu comme un nouveau Baptême.

A ma grande surprise, hormis un réglage de selle, je n'ai pas eu besoin de ma caisse à outils roulante. Tous les réglages étaient parfaits. Un vrai plaisir de rouler sur cette petite reine en acier, de découvrir les joies du dérailleur Campa records et toutes les sensations des vieux vélos. Il ne me reste  plus qu'à modifier quelques éléments esthétiques, comme la guidoline ou encore les pneus, et ce Tigra de 1960 sera fin prêt pour mon premier Eroica.



Je n'ai pas pour habitue de parler aux objets ou de leur prêter vie mais une fois au sommet, j'ai considéré non pas que j'y étais arrivé mais que nous sommes arrivés à notre but, tous les deux ensemble. J'ai posé la petite reine pour la photo souvenir et j'ai ressenti à ce moment une vraie fierté, celle d'être parvenu de mes mains à transformer un projet en une réalisation bien concrète, et avec succès qui plus est !
L'expérience de la restauration est vraiment à conseiller à chacun,  que ce soit une vieille BMW, une Cox, un vélo ou un Vespa j'imagine que vous ressentirez le même sentiment que moi.

mercredi 5 août 2015

La restauration

C'est le jour J ! Autant vous dire que j'étais comme un gosse et en même temps très intimidé face à ce vélo qui n'a été qu'un cadre pendant longtemps.

Mais avant d'arriver au jour J, nous avons réalisé une checklist, un petit récapitulatif de toutes les pièces récupérées. Cela va de l'équipement le plus évident, guidon, selle, pédalier… jusqu'aux pièces moins flagrantes, comme les petites visses de réglage à l'arrière vous permettant de bien centrer la roue afin qu'elle ne bouge plus (c'est très utile ;-)).
Le fait de tout poser au sol permet d'y voir plus clair avant de s'atteler au remontage de ce qui apparait comme un "puzzle" au prime abord… et qui finalement s'avèrera être plus un vrai casse-tête que le jeu mécano de notre enfance !



Le jour J… C'était donc samedi 1 août 2015, le rendez-vous est fixé à Pharmacycles au cœur de Toulon.
Je vous fais une présentation rapide de Pharmacycles, car si vous décidez de vous lancer dans la restauration d'un vélo, et que vous êtes un novice, ce genre de lieu de plus en plus fréquent en France, vous sera d'un grand secours.
Pharmacycles est un atelier vélo associatif sur Toulon, la permanence est gérée par Alexandre et Guillaume. Une fois adhérent vous pouvez bénéficier du cadre, des outils et des précieux conseils de personnes passionnées (et compétentes surtout !) qui occupent et font vivre le lieu. Et c'est sûrement le même esprit dans tous ces ateliers, donc si vous en avez un près de chez vous… foncez, ça ne sera que bénéfique.

Samedi 1 août, 10h00, me voici donc avec mon cadre, un sac pleins de pièces, tout ce qu'il faut pour donner vie à ce bon vieux Tigra de 1960.
Jean-Pascal nous rejoindra pour nous prêter main forte, et tout au long de la journée, le vélo prendra vie. On fait quelques réglages, réajuste les pièces, potence, tube de selle… et là encore, le fait d'être dans un atelier vous permet de trouver des pièces manquantes, à portée de main.

19h00… c'est fini ou presque, car il restera les réglages à réaliser au fur est à mesure des sorties.
C'est donc avec beaucoup d'émotion (si,si) que je donne le premier coup de pédale à cette "petite reine".
Il ne me reste plus qu'à l'apprivoiser, à multiplier les sorties pour être fin prêt en octobre pour mon premier Eroica.