dimanche 11 octobre 2015

Le Jour "E"

4 octobre 2015, levé à 7 h. 2 h plus tard nous sommes sur le premier check point, celui du départ…

Mais commençons par le départ du week-end, deux jours plus tôt, le 2 octobre, quasiment à la même heure nous sommes à Toulon sur le point de partir pour la Toscane, à Gaiole in chianti. On charge les deux voitures, l'une aura tous nos sacs, l'autre les sept vélos.

"On" c'est qui ? (Dans l'ordre de la photo) Thomas, Antoine, Alex, Jean-Pascal, Emmanuel, (Moi) et Guillaume  - Voici mes six compagnons pour cette aventure, cette fabuleuse aventure qu'est l'Eroica.
7 heures plus tard nous arrivons à notre hébergement, un joli gite au milieu de rien.


Vidage des véhicules, une équipe part faire des courses pour le repas du soir, nous prenons nos marques, la bonne ambiance est belle et bien installée, on sent que ça va être une chouette édition. Vivement demain qu'on s'imprègne totalement de l'atmosphère de l'épreuve Eroica, en récupérant nos dossards pour la course.

3 octobre 2015.
Réveil tranquille, nous avions décidé de faire un jour off, sans excès pour être opé demain.
Vers 10 h direction Gaiole où nous devons récupérer nos fameux dossards… et bien plus !
Les organisateurs ont vraiment bien fait les choses.


On se retrouve au "Eroica Caffé", premier étage, convocation à la main pour récupérer tout simplement un numéro, et là vous vous retrouvez avec une superbe boite, comprenant des goodies, des produits locaux, un journal, etc. l'objets est superbe, il va trôner un bon moment dans le salon :)

Une fois le dossard récupéré, nous trainons un petit peu (beaucoup) dans les allées du marché aux pièces, nous nous régalons de voir des tas de vélos de tous les âges, des cyclistes de tous les âges aussi et de toute nationalité… certains viennent de très loin pour pouvoir participer à l'Eroica in Chianti, tous réunis autour de la passion du cyclisme.
On se régale les yeux, certains font des emplettes, d'autres s'imprègnent pleinement de cette superbe ambiance.









En milieu d'après-midi nous retournons au gîte faire les derniers réglages et nous finir de nous préparer pour demain.


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Demain… le 4 octobre 2015. On y est !

Tous réunis sur la ligne de départ, avec déjà une grande satisfaction d'être ici, au milieu de tous. De participer, enfin, à cette aventure qu'on m'a tellement contée.
Le temps est très nuageux voir incertain, mais tous les participants rayonnent. Tous sans exception sont contents d'être ici, et ça se ressent.
Premier coup de pédale, la pêche, heureux… 3 km plus tard, la flotte ! Elle nous accompagnera pendant le 3/4 de notre sortie ;-)

Nous restons groupés, nous greffant à d'autres, nous doublons et nous faisons doubler. On se motive, on motive les autres participants que l'on croise. La barrière de la langue n'existe plus, les regards en disent long.
Tout au long de la course, très progressivement la fatigue s'installe mais la satisfaction et la joie d'être ici est toujours présente. 3 pauses officielles équipées de "ravito" sont là pour refaire le plein d'énergie, pour nous faire oublier que nous sommes trempés et plein de boue, et on repart… 80 km plus tard, sur la ligne d'arrivée - "putain ! on l'a fait !".

Félicitations entre nous, "récompenses" souvenir et photo officielle d'arrivée du groupe. Nous rejoignons ensuite Antoine dont le dérailleur a malheureusement cassé et qui n'a pu continuer avec nous. Malgré la déception de devoir écourter la course, son accueil en haut de cette colline, cette banane sur son visage pour nous féliciter, reste une superbe image dans ma mémoire (mec, l'année prochaine on la refait ensemble !)







On se change, et nous redescendons se basculer une mousse, regarder les arrivées des autres participants. Nous trainons encore dans le marché aux pièces, comme si on ne voulait pas que ça s'arrête d'un coup, genre "ça c'est fait ! maintenant on rentre"





Le 5 octobre… le retour !

A peine en voiture, on se projette déjà sur l'Eroica de l'année prochaine, avec l'envie de faire un peu plus de distance, et d'emmener d'autres personnes pour partager ce moment.
Eroica, Gaiole in chianti je te dis donc à l'année prochaine, je retourne m'entraîner ! Bisou !



mardi 29 septembre 2015

J-6

On y est, presque. Il reste 6 petits jours avant d'être sur la ligne de départ, en Toscane, entouré de mes compères et de plein d'autres inconnus tous aussi fous !
Il semblerait que chacun est prêt, a géré sa préparation comme il l'entendait, avec comme leitmotiv de vouloir s'amuser et passer du bon temps. Car même si l'Eroica est une course, aucun de nous ne s'y rend pour gagner mais seulement avec l'ambition de participer à ce que j'appellerai un rassemblement sportif.

Au programme : départ vendredi au petit matin, pour arriver dans l'après-midi en Toscane, samedi quartier libre en mode touristes, on essayera de ne pas trop faire d'écarts car le lendemain c'est le grand jour ! Dimanche le Jour J - enfin… et retour le lendemain, la tête pleine de souvenirs et sûrement bien fatigués… ;-)

Mais revenons à la première partie de ce blog qui était consacrée à la préparation du vélo, donc pour ma part un Tigra des années 60. Voici une série de photos qui seront un peu comme une fiche d'identité de la bête.


 Dérailleur arrière et avant Campagnolo Nuovo Record.


 Pédalier Tevano trois plateaux (merci Jérôme ;-)).


Tout le jeu de freinage est en Weinmann (Manettes et mâchoires de freins - Weinmann 610 Vainqueur 999).

Là c'est juste la Headbadge, elle est tellement belle que je la met dans l'équipement du vélo ;-)

 Moyeu Maillard ; les rayons sont ligaturés, j'ai lu dans un blog les 3 avantages :
  1. Gain en nervosité grâce à la transmission directe de la puissance du coureur. Les rayons ne bougent plus entre eux.
  2. Gain théorique en rigidité latérale toujours grâce à l’immobilité des rayons entre eux.
  3. Les rayons cassés restent correctement en place sur la roue.
Je ne vous cache pas que ma première motivation est purement esthétique, je trouve ça joli.

 Jantes Mavic

Pneus Eroica de chez Challenge… je pourrais faire toute une page sur ces pneus… mais on retiendra la note positive, ils sont très agréables à rouler !


 Potence et cintre route Pivo, Made in France.


Voila, lui et moi sommes au point, on vous retrouve en Toscane !

samedi 8 août 2015

Première sortie

Donc on y est. Après avoir passé beaucoup de temps à collecter des informations, des pièces et des tas d'autres choses concernant ce vélo, après avoir passé une journée complète à assembler et redonner vie à ce cadre, nous voilà, lui et moi, sur le goudron pour cette première sortie.

Très égoïstement j'ai voulu faire cette première sortie seul, comme un véritable rendez-vous . Cela devait être notre moment :-)
Riche de tous les conseils de mes copains de restauration et d'un sac à dos d'outils pour ajuster si besoin pendant la sortie, me voici parti à la source de ce début d'aventure… notre fameux Col de Garde toulonnais.

Le Col de Garde est une petite bosse à 390m alt. sur la route du Mont Caume qui lui est à 800m alt env. A première vue, le Col de Garde n'a l'air de rien, par rapport à ses trois grands frères qui l'entourent (le Mont Caume, le Mont Faron et le Mont Coudon), mais symboliquement c'est la première colline que j'ai grimpée. Je voulais donc refaire ce parcours avec le Tigra, un peu comme un nouveau Baptême.

A ma grande surprise, hormis un réglage de selle, je n'ai pas eu besoin de ma caisse à outils roulante. Tous les réglages étaient parfaits. Un vrai plaisir de rouler sur cette petite reine en acier, de découvrir les joies du dérailleur Campa records et toutes les sensations des vieux vélos. Il ne me reste  plus qu'à modifier quelques éléments esthétiques, comme la guidoline ou encore les pneus, et ce Tigra de 1960 sera fin prêt pour mon premier Eroica.



Je n'ai pas pour habitue de parler aux objets ou de leur prêter vie mais une fois au sommet, j'ai considéré non pas que j'y étais arrivé mais que nous sommes arrivés à notre but, tous les deux ensemble. J'ai posé la petite reine pour la photo souvenir et j'ai ressenti à ce moment une vraie fierté, celle d'être parvenu de mes mains à transformer un projet en une réalisation bien concrète, et avec succès qui plus est !
L'expérience de la restauration est vraiment à conseiller à chacun,  que ce soit une vieille BMW, une Cox, un vélo ou un Vespa j'imagine que vous ressentirez le même sentiment que moi.

mercredi 5 août 2015

La restauration

C'est le jour J ! Autant vous dire que j'étais comme un gosse et en même temps très intimidé face à ce vélo qui n'a été qu'un cadre pendant longtemps.

Mais avant d'arriver au jour J, nous avons réalisé une checklist, un petit récapitulatif de toutes les pièces récupérées. Cela va de l'équipement le plus évident, guidon, selle, pédalier… jusqu'aux pièces moins flagrantes, comme les petites visses de réglage à l'arrière vous permettant de bien centrer la roue afin qu'elle ne bouge plus (c'est très utile ;-)).
Le fait de tout poser au sol permet d'y voir plus clair avant de s'atteler au remontage de ce qui apparait comme un "puzzle" au prime abord… et qui finalement s'avèrera être plus un vrai casse-tête que le jeu mécano de notre enfance !



Le jour J… C'était donc samedi 1 août 2015, le rendez-vous est fixé à Pharmacycles au cœur de Toulon.
Je vous fais une présentation rapide de Pharmacycles, car si vous décidez de vous lancer dans la restauration d'un vélo, et que vous êtes un novice, ce genre de lieu de plus en plus fréquent en France, vous sera d'un grand secours.
Pharmacycles est un atelier vélo associatif sur Toulon, la permanence est gérée par Alexandre et Guillaume. Une fois adhérent vous pouvez bénéficier du cadre, des outils et des précieux conseils de personnes passionnées (et compétentes surtout !) qui occupent et font vivre le lieu. Et c'est sûrement le même esprit dans tous ces ateliers, donc si vous en avez un près de chez vous… foncez, ça ne sera que bénéfique.

Samedi 1 août, 10h00, me voici donc avec mon cadre, un sac pleins de pièces, tout ce qu'il faut pour donner vie à ce bon vieux Tigra de 1960.
Jean-Pascal nous rejoindra pour nous prêter main forte, et tout au long de la journée, le vélo prendra vie. On fait quelques réglages, réajuste les pièces, potence, tube de selle… et là encore, le fait d'être dans un atelier vous permet de trouver des pièces manquantes, à portée de main.

19h00… c'est fini ou presque, car il restera les réglages à réaliser au fur est à mesure des sorties.
C'est donc avec beaucoup d'émotion (si,si) que je donne le premier coup de pédale à cette "petite reine".
Il ne me reste plus qu'à l'apprivoiser, à multiplier les sorties pour être fin prêt en octobre pour mon premier Eroica.



mercredi 1 juillet 2015

Le cadre


Après avoir passé pas mal de temps à chercher la confirmation de l'origine de mon cadre (post précédent), nous passons à l'étape suivante, la restauration du cadre ! Chose qui peut vous paraitre d'une grande simplicité - trois tubes à poncer plus les haubans, quatre stickers à coller et c'est parti…Et bien non ! Cela fût un peu plus complexe :-)

Etape 1 : Tout démonter, décaper, poncer et réparer si besoin… pour le Tigra nous rajouterons le fait de redonner de la brillance aux chromes se trouvant sur les haubans et la fourche.

Etape 2 : Trouver un peintre en carrosserie, qui veut bien vous peindre une surface "tubique"  sans vous prendre pour un citron. Beaucoup ne sont pas très inspirés à l'idée de peindre un vélo ou vous proposent des prix d'un autre monde, pour ne pas avoir à le faire. Je ne mets pas en doute le travail à réaliser mais lorsqu'on vous annonce 280€ hors-taxe pour un vélo… ça prête à la rigolade. Jaune bien sûr la rigolade.
Enfin, après une belle tournée de numéros j'en ai trouvé un que l'on qualifiera de raisonnable.

Etape 3 : Les adhésifs, pour les grands classiques comme Colnago, Gitane ou encore Eddy Merckx l'incontournable Cyclo Mondo vous rendra bien des services, mais pour le Tigra, il n'y a rien.
Du coup on passe (encore) en revue toute les photos trouvées sur la toile pour récolter le max d'infos, et ainsi essayer de refaire soi-même les visuels.
Première remarque, il n'y a pas vraiment de logo, mais une typo utilisée.
Seconde remarque, en bon Suisse, la typo est une Helvetica !

Il ne me reste plus qu'à préparer les visuels pour les faire imprimer dans un atelier spécialisé en lettres découpées ; pour ma part ce sera Mathieu de ProvenceSpray qui s'y collera.

Etape 4, la dernière : apposer (délicatement) les stickers, donner le cadre à vernir afin de protéger l'adhésif et hop ! le tour est joué.

Le cadre, ainsi que la fourche sont enfin prêts,  il ne me reste plus qu'à réaliser une dernière checklist pour m'assurer d'avoir tous les éléments nécessaires avant d'assembler le tout.

samedi 16 mai 2015

L'origine



Bienvenue dans le monde magique du cyclisme. Si comme moi au début vous pensiez qu'un vélo n'est que l'assemblage d'un cadre, de deux roues, d'une selle, d'un guidon, d'un pédalier et de freins, comme moi vous allez donc avoir du chemin à faire !

C'est bien plus complexe que ça. Il existe des tas de marques, qui ont fabriqué des tas de modèles avec des tas de séries "spéciales" ou juste de petites touches personnelles apportées par les coureurs vedettes du moment. Il y a encore ce qu'on appelle des cadreurs de renommée qui apportent leur savoir-faire, ou des équipementiers, etc.
Autant vous dire que ce n'est pas une mince affaire et heureusement, pour un novice comme moi, je connais de grands passionnés.

Des grands passionnés.
Le premier, autant que je rende à César ce qui appartient à César, est celui qui m'a entrainé dans cette folle aventure, Jean-Pascal. C'est lui qui m'a gentiment légué le cadre qui fait le sujet de ce post et qui serait, d'après lui, un cadre suisse. A la vue des marquages sur les pattes (Campagnolo) il serait des année 60… (70 maxi, ensuite Shimano a déboulé ! ;-))
Il m'a ensuite recommandé de me renseigner auprès d'experts en cyclisme vintage suisse, comme Martin de Zugzwang. Ce dernier m'a directement orienté vers Stefan de Speedbicycles… et là je ne suis qu'au début de mes surprises.

Stefan me confirme les dires de Jean-Pascal, c'est un cadre suisse des années 60. Par contre en 1960 on trouvait trois grandes marques en Suisse. Mondia, Cilo et Tigra.
En absence de numéro de série (le seul trouvé est complètement usé), d'autocollants ou de "head badge" (plaque émaillée) ça ne facilite pas la tache d'identification mais rapidement on élimine l'hypothèse du Mondia.

Il me demande par la suite différentes photos et mesures qui pourraient faire la différence afin de trouver l'origine. Mesure de patte du tube de selle, boitier pédalier, largeur du tube selle, etc.
Comme je vous le disais, et je vous le confirme maintenant : un vélo ce n'est pas juste un cadre, deux roues, etc.

Au final, d'après l'expert Suisse,  rien ne prouve que c'est réellement un Cilo ou un Tigra. D'autant plus que Cilo aurait fourni en cadre Tigra dans la même période ! Toutes ses infos sont confuses pour un presque novice, et in-fine ça ne facilite pas vraiment nos recherches, même si c'est enrichissant pour ma "culture vélo".

Partant du principe que la première impression est souvent la bonne, et que d'un point de vue esthétique le "head badge" de Tigra a de la gueule (je sais ce n'est pas une vraie "bonne raison").

Je m'arrête donc sur le fait que mon compagnon de route pour mon premier Eroica, est un Tigra de 1960.

Pour les personnes qui posséderaient un Tigra, ou tout simplement qui rechercheraient des sources sur ce vélo, voici quelques liens ci-dessous pour vous faciliter la recherche d'infos (c'est pas évident d'en trouver) :

- http://www.bikeporn.ch
https://www.fr.ricardo.ch/
http://www.swissbicycles.com
http://www.speedbicycles.ch/velo/222/tigra_piste_1949.html
                                                               /tigra_piste_1960.html
                                                              /tigra_professionnel_1965.html
                                                             /tigra_professionnel_1977.html
- http://forum.tontonvelo.com/viewtopic.php?f=30&t=10737
- http://www.velovilles.com/fr/velos/velo-de-course/Professionnel.html

Et encore un grand merci à Jean-Pascal, Martin et Stefan pour leurs aides et leur disponibilité.

lundi 11 mai 2015

En attendant le cadre

On progresse.

Mercredi dernier j'ai apporté le cadre chez le peintre-carrossier. Il sera donc blanc !
J'attend le retour avec impatience, et je vous en parlerai plus longuement dans un prochain post.

En attendant je continue à récolter, nettoyer et m'informer sur ce vélo.

Au menu :  étriers et manettes de frein Weinmann (Weinmann 610 - Vainqueur 999) - Pédales Lyotard et cale-pieds Christophe Special le tout à l'alcool ménager, savon, Mirror et huile de coude. Pour tout ce qu'il y a de métallique pas de secret, il faut frotter ! Dans un premier temps pour enlever la crasse et ensuite pour rattraper au mieux la brillance du métal.

Du côté des recherches, ça fuse dans tout les sens, ça installe même parfois le doute sur l'origine du vélo - Est-ce bien un Tigra ?
Ma docu se base sur ces différents sites :
Donc, même si les Mondia ou encore les Juvela (de chez Mondia) peuvent provoquer une certaine interrogation car la ressemblance est troublante, je reste sur l'idée, (avec la confirmation de Martin de Zugzwang et en attendant l'affirmation de Stefan de Speedbicycles) que c'est un Tigra.





lundi 4 mai 2015

Session chromes !








Voici donc le Tigra qui sera mon compagnon de route pour l'Eroica au mois d'octobre.

Ma première étape consiste à rendre les chromes le plus clinquant possible et de démonter tout ce qui est démontable pour ensuite l'amener chez le carrossier. Il lui fera une jolie peau neuve, blanche sûrement ou peut-être verte, comme la couleur d'origine.

vendredi 1 mai 2015

Pourquoi mon Eroica ?



Pendant longtemps l'envie d'avoir un blog était dans un coin de ma tête , mais pour dire quoi ? j'ai fait quelques essais, puis eu un blog photos, c'est plus simple car vous montrez vos photos sans réelle cohérence, ou du moins la seule cohérence c'est la votre, alors ça vous ressemble forcément !

Il y a quelques temps, soucieux de pratiquer à nouveau une activité sportive, je décide d'enfourcher une bicyclette,  dans mon entourage beaucoup utilise celle-ci comme un moyen de locomotion, que ce soit de manière sportive ou occasionnelle, la bicyclette n'est jamais trop loin.
A cela on rajoute mon affection pour un atelier participatif basé sur Toulon - Pharmacycles - il en fallu donc peu pour que le vélo devienne mon activité sportive.

Quelques sorties en solo, puis d'autres avec Toinou qui sera mon premier "coach" et m'apprendra à rouler de façon raisonnable (pas en force :)) et viendra par la suite JP alias Pouf le Cascadeur, grand passionné contagieux de la bicyclette qui m'entrainera dans un univers qui m'était complètement inconnu.

Premier Col de garde - une épopée, puis quelques autres sorties toutes progressives, où nous monterons de plus en haut et irons de plus en plus loin… ça y est j'ai mordu à mon tour, et commence à regarder cet objet d'un autre œil, me voici accro de vélo !

Dans les différentes sorties que nous réalisons, ça papote de tout, de matos, d'exploits de coureurs, d'exploits personnels, de courses, de virées, de randonnées et …d'Eroica ! Nous y voilà… m'y voilà !

Alors qu'est ce que c'est que l'Eroica ?
C'est une course, en Toscane - en Italie donc - qui se déroule début octobre. Sa particularité ? Seules les  "vielles bécanes" rouleront, pas de pédales auto, pas de passages de vitesses indexées. On oublie aussi les vélos carbone et tout ce qu'il y a au delà de 1987 (si j'ai bonne mémoire).

Me voilà donc inscrit pour participer à l'Eroica avec cette belle bande de mordus, je vous les cite car je parlerai souvent d'eux : JP, Guillaume, Mimi, Alex, Manu, Toinou…

N'ayant pas de bécane datant d'avant 1987, je pars de zéro ! Pouf m'a offert un cadre Tigra - nu - et tout par de là !

Moi qui désirais avoir un blog, c'est l'occasion rêvée pour partager cette aventure, de la transformation du vélo, les premières sorties, la course en elle même, les paysages et tout ce qui gravitera autour.

Voici donc la naissance de "Mon Eroica"…